TROCA (TRajectoires d’OCéAnie) est une unité de recherche émergente dont l’établissement porteur est l’Université de Nouvelle-Calédonie à Nouméa.
TROCA possède un caractère pluridisciplinaire revendiqué. Le nom de TROCA, célèbre coquillage du Pacifique, affirme son ancrage, et l’acronyme signale la nature particulière des thématiques de fond sur lesquelles elle entend poser ses axes de recherche.
TROCA base son travail de recherche sur l’étude des sources orales, écrites, historiques, géographiques ou archéologiques qui permettent de restituer, dans leur complexité synchronique et diachronique, les trajectoires des sociétés d’Océanie.
À travers une approche historique, l’équipe de recherche tente de rendre compte des processus complexes qui ont débouché sur l’Océanie multiculturelle contemporaine. Elle s’intéresse par exemple aux processus de peuplement, aux transformations du langage, aux évolutions des politiques coloniales, etc. Selon les spécialités des chercheurs, les études peuvent interroger les transformations de la société sur des milliers d’années, mais aussi s’intéresser à l’histoire très récente.
La diversité et le croisement des sources, liés à la pluridisciplinarité de l’équipe, permettent de rendre compte efficacement des processus complexes ayant débouché sur l’Océanie multiculturelle contemporaine. Les problématiques identitaires restent au cœur de la recherche. Si celles-ci n’offrent pas a priori de caractère innovant par rapport à la littérature récente publiée sur la question en LLSHS (Lettres, langues, sciences humaines et sociales), l’approche pluridisciplinaire revendiquée et le caractère océanien de l’unité permettent d’orienter le travail collectif dans la perspective de constitution de corpus innovants, et de construction d’outils critiques au service des sociétés de l’aire Pacifique en général, et de la Nouvelle-Calédonie en particulier.